Ce très beau poème de Virginia Satir illustre bien la notion de sympathie de l’Élément Humain.
A méditer sans modération et à vivre dans toutes les relations d’amour ou d’amitié…
Je veux t’aimer sans m’agripper,
t’apprécier sans te juger,
te rejoindre sans t’envahir,
t’inviter sans insistance,
te laisser sans culpabilité,
te critiquer sans te blâmer,
t’aider sans te diminuer.
Si tu veux bien m’accorder la même chose,
alors nous pourrons vraiment nous rencontrer
et nous enrichir l’un l’autre.
Ce poème de Virginia Satir me fait penser à la magnifique prière de la Gestalt de Perls :
Je suis moi et tu es toi.
Je poursuis ma voie
et tu poursuis la tienne.
Je ne suis pas en ce monde pour répondre à tes attentes
et tu n’es pas en ce monde pour répondre aux miennes.
Tu es toi et je suis moi.
Et si par chance nous nous rencontrons,
alors c’est merveilleux .
Sinon,
nous n’y pouvons rien.
Aaahhh la Californie des années 60 ! C’était une sacrée époque, peuplée de sacrés génies, qui nous ont légué un héritage sacrément précieux !